L’œuvre principale de Julie Richard -silhouettes de visages à contre-jour- s'affirme très vigoureusement en grandes dimensions, dans les noirs, gris et blancs, de façon rythmée, nuancée, inquiétante dans l'expression des visages appelant l'attention sur des points de détail comme sur la volonté de synthèse et de mise en musique de l'ensemble de sa peinture.

Ce 33e jury a souhaité récompenser la composition, la virtuosité picturale, la déclinaison du langage potentiel et l'équilibre entre figuratif et abstraction ainsi que la synthèse de conception de la peinture d'Alexandra Galian et lui adresse ses chaleureuses félicitations et ses encouragements pour la suite de sa carrière.

Le jury a décerné le Prix à Tim Casari, dont il a particulièrement apprécié le travail original qui, tant dans sa thématique que sa présentation exprime une intention graphique et picturale originale, montrant une peinture spontanée dans un intéressant rapport de lignes et de couleurs oscillant entre peinture et illustration. Il adresse à l'artiste ses vives félicitations et encouragements pour la suite de sa carrière.

Le jury a finalement attribué le Prix à Viola LEDDI, ayant été particulièrement sensible à la pratique de l’artiste dont les deux œuvres se distinguent par un aboutissement technique inédit et marquant par son originalité, correspondant à l’esprit de la Fondation Théodore Strawinsky. Il adresse à l’auteure ses vives félicitations et encouragements pour la suite de sa carrière.

Le jury a relevé le niveau général très élevé des propositions de cette année. Il s'est finalement prononcé à l’issue de trois tours et a attribué le Prix à Azize Ferizi, appréciant particulièrement les deux œuvres présentées, leur composition, leur solidité académique ainsi que leur originalité audacieuse, correspondant à l'esprit de la Fondation Théodore Strawinsky. Il adresse à l'auteure ses vives félicitations et encouragements pour la suite de sa carrière.

Le jury a apprécié la composition "pleine page", la coloration audacieuse et la touche de fine application. Il a relevé la maturité dans les deux œuvres complémentaires, l’une plus statique, brutale, monumentale, l’autre plus subtile, intime, musicale ; toutes deux dotées d’une force dynamique indéniable.